17 décembre 2015

Merci à mon cactus de Noël

Alors que je prenais mon premier café du matin, mon regard a été attiré par l'abondance de couleur offerte par mon cactus de Noël. Quel plaisir pour mes yeux en cette journée grise! Tout en fleurs, c'était le moment idéal pour immortaliser cette splendeur.

Bon, j'admets que je ne suis pas une photographe professionnelle, que je n'ai jamais suivi de cours pour me perfectionner et que j'utilise mon téléphone comme appareil photo mais tout de même, je m'amuse beaucoup et souvent, je suis plutôt fière du résultat.
Pas cette fois-ci, par contre. J'ai eu beau essayer à plusieurs reprises, sous différents angles, de près, de loin et même après une autre gorgée de café (devenu froid!), je n'ai jamais réussi à capter la beauté de mon cactus de Noël dans son ensemble. Pourquoi ne suis-je pas capable de photographier ce que je vois? Les fleurs sont là, magnifiques, et elles ne bougent pas. Ça devrait être simple, il me semble?

Simple comme dans unique, oui. Simple comme dans le grain de sable qui compose la plage. Simple comme dans la fleur qui permet au bouquet de resplendir. Simple comme dans l'Être qui permet au tout d'exister...

 
Cher cactus de Noël, merci pour ce puissant message. Sourire aux lèvres, je te regarde et ce que je vois est indescriptible. Et c'est parfait comme ça.

10 décembre 2015

La métaphore des animaux

Il y a quelques années, dans le cadre de ma formation en hypnose clinique avec Michel Kérouac, j'ai eu une révélation. En fait, j'en ai eu plusieurs mais celle que j'ai le goût de vous partager aujourd'hui m'impressionne encore.

Peut-être connaissez-vous la métaphore des animaux? Si non, je vous propose qu'on s'amuse un peu. Si oui, je vous demande de ne pas dévoiler le «punch» aux autres ok? ☺
D'abord, imaginez-vous que la fin du monde survient demain et que vous n'avez pas d'autre choix que de vous réincarner en un animal. Lequel choisiriez-vous? Sur un bout de papier, vous devez écrire trois animaux, en commençant par votre premier choix et expliquer vos réponses. Note: aussi animal soit-il, le choix de l'être humain est interdit!

Ça y est? Vous avez fait vos choix et noté vos réponses? Si oui, vous pouvez poursuivre. Si non, prenez le temps de le faire avant de continuer votre lecture car ça influencera certainement vos réponses et adieu la révélation!
Voici donc la signification de vos réponses: le premier choix (et son explication) indique ce que vous aimeriez que les autres pensent de vous. Le deuxième choix indique ce que les autres pensent de vous. Finalement, le troisième choix indique ce que vous êtes.

Bien sûr, il ne faut pas voir dans cette métaphore un test projectif ayant un fondement scientifique mais plutôt une façon de nous amener à réfléchir, sans trop de résistance, sur la symbolique.
Pour ma part, quand j'ai fait ce petit jeu, je dois admettre que je me suis sentie vraiment «nulle». Pourquoi? Parce que le seul animal qui me venait en tête, c'était une mésange. Eh oui! Une mésange à tête noire, pour être plus précise. J'ai eu beau me forcer les méninges, aucun autre animal ne s'est pointé à mon esprit et j'ai dû me résigner à écrire trois fois le même animal.

Encore sous la surprise de ma réponse, je me suis tout de même forcée à trouver une explication «valable» pour que je veuille me réincarner en mésange... Voici ce qui m'est venu à l'esprit: la mésange est toujours là, de bonne humeur (en tout cas, c'est ce que je ressens quand elle chante) et elle s'adapte à nos saisons. Tout simplement.
Une révélation, vous dites?  Difficile d'être plus en harmonie qu'en étant une mésange (ce que j'aimerais que les autres pensent de moi), une mésange (ce que les autres pensent de moi) et une mésange (ce que je suis). Et, s'il y a des mots qui me caractérisent plutôt bien, ce sont ceux-ci: présente, souriante, qui sait s'adapter... Tout simplement.

Bref, à défaut d'être scientifique, je ne crois pas que ce qui ressort de cette métaphore soit le fruit du hasard. Pas pour moi en tout cas. Parce que chaque fois qu'une mésange se pointe sur mon chemin, elle me rappelle qui je suis.
Et vous, qu'est-ce que ça dit?

2 décembre 2015

Le cadeau du jour


- Quel jour on est? dit Winnie

- On est aujourd'hui, dit Porcelet

- C'est mon jour préféré, dit Winnie.

Je ne sais pas pour vous mais moi, j'adore cette réflexion. Pourquoi? Pour le simple fait qu'elle me ramène à l'essentiel. Parce que si je peux me déclarer «aujourd'hui», ça signifie que je suis vivante. Sinon, je suis morte. Ou du moins, je suis absente de ma vie pour un temps indéterminé. Impossible de vivre ici aujourd'hui quand je suis ici demain. Même si demain me fait de l'œil et qu'il semble être le jour idéal...

La preuve? Imaginons que je dois aller au magasin général pour me procurer quelques articles. Oui, je sais, je recule un peu dans le temps mais c'est comme si c'était hier, n'est-ce pas? Bon, me voilà devant la porte d'entrée et ce que je vois m'intéresse drôlement!

N'est-ce pas merveilleux? J'avais bien besoin de quelques trucs mais je décide d'attendre à demain pour profiter de cette opportunité. Le jour suivant, je retourne au même magasin avec le sourire aux lèvres. Jusqu'à ce que j'arrive devant la porte d'entrée et que je réalise ma bévue. Le même message me saute aux yeux et à cet instant,  je me retrouve devant deux options: revenir demain (!) ou entrer dans le magasin et profiter des aubaines qui me sont offertes aujourd'hui.

Bien sûr, ce n'est qu'une histoire. Mais il m'arrive tellement souvent de me laisser piéger par demain! Souvent, ce n'est pas très grave: ici, demain, le lavage est fait; ici, demain, la vaisselle est rangée; ici, demain, les lits sont lavés; etc. Le problème, c'est que je ne suis pas immortelle et les autres non plus. Il est inhumain de continuer comme ça: ici, demain, je joue avec mon fils; ici, demain j'appelle ma mère; ici, demain, je prends soin de moi; etc.

Finalement, plus ma réflexion avance, plus je dois me rendre à l'évidence. Oui, imparfaite, je le suis. Sauf au présent. Et, puisque qu'aujourd'hui est provisoire et que demain est illusoire, tout est plus que parfait, ici et maintenant!

25 novembre 2015

Les attentes, vous connaissez?


Mon chum est drôle. Ce matin, alors qu'il se préparait pour aller travailler, il a vu que fiston avait beaucoup de souliers éparpillés dans l'entrée et il lui a dit: «regarde tes souliers». C'est ce que notre adorable garçon a fait. Il a regardé ses souliers!

Je ne sais pas à quoi mon amoureux s'attendait mais à voir l'expression de son visage quand il a constaté qu'il avait parlé «dans le vide», j'ai beaucoup ri!

Quand je dis que c'est important de nommer clairement nos attentes, en voilà un bel exemple. S'il voulait que fiston ramasse ses chaussures, mon chum n'avait qu'à lui dire. Souvent, on s'imagine que ça va de soi. Pourquoi lui aurait-il demandé de regarder ses souliers sinon?

Bien sûr, il y a des choses pire que ça dans la vie et mon chum aussi l'a trouvé drôle après coup. Mais il arrive tellement souvent de se faire des attentes... Parce que c'est clair dans notre tête... Parce que ça fait vingt-mille fois qu'on le répète (j'exagère à peine!)... Parce que ça se voit non?

Bref, il importe de s'exprimer clairement si on veut être compris par les autres. Ça, on le sait. Sauf que dans le feu de l'action, on l'oublie et on n'utilise pas toujours les bons mots. Sans parler du piège des attentes sans entente au préalable...

-          Maman, est-ce que je peux continuer à jouer?

-          Quoi? T'es pas encore habillé? On doit partir, là!

-          Juste 5 minutes...

-          Heille fiston! Étire pas la sauce, ok?

-          Hein?

Définitivement, j'ai encore du travail à faire sur le sujet en question (!) mais pas maintenant... On est en retard!!!

12 novembre 2015

Enfin un blogue!

Eh oui, je me lance...
Misère, j'ai le vertige...
Vite, des mots!

Eh non, elle s'en balance...
Malheur, je fige...
Vide, je suis sans mot!

Eh bien, la journée avance...
Mon inspiration défaillante oblige...
Va, ne me prends pas trop au mot!

 
P.S. Je reviendrai bientôt!