30 novembre 2016

Résilience

Il y a quelques années, fiston et son papa m'ont donné un hibiscus pour la fête des mères. Non seulement j'étais contente parce que j'adore ces fleurs, j'étais surtout émue de porter le titre de mère.

Il m'en aura fallu de la patience, des pleurs et des déceptions avant que la Vie m'offre ce rôle que je voulais tant.

Maman? Oui, mon cœur, maman...

Un mot, un statut, un honneur que toute femme ne peut porter. Soit par choix, soit par destin.

Et c'est là qu'en regardant les quelques branches coupées de mon hibiscus (il ne rentrait plus dans la maison et je n'arrivais pas à me départir de ces petits bouts de vie), que j'ai réalisé la force de la nature.

Ou plutôt, la force de ma nature. Parce que de la persévérance, j'en ai. À la limite, c'est de l'entêtement. Pour plusieurs, ça ne donne rien de s'acharner. Pour moi, ça me donne la force d'Être moi.

Merci, chère plante, pour cette démonstration de résilience. J'avais encore besoin de le voir pour le croire...